Un survol détaillé des combats majeurs qui ont marqué l’histoire de la ville de Colmar, avec un accent particulier sur les événements de la Seconde Guerre mondiale. Une investigation précise de la libération de Colmar en 1945, marquant la fin de l’occupation allemande et considérée comme l’une des dates les plus importantes du XXe siècle pour les Colmariens.
Le contexte général
La libération de colmar en 1945
Le 2 février 1945 marque un tournant décisif dans l’histoire de Colmar. Cette date symbolise la fin de la Seconde Guerre mondiale pour les Colmariens, bien que le conflit ne soit pas encore totalement terminé. La bataille de la poche de Colmar s’inscrit comme l’ultime affrontement sur le sol français. Entre la libération de Strasbourg et celle de Colmar, trois mois se sont écoulés, témoignant de la résistance acharnée des forces allemandes avant leur retrait définitif du territoire français.
- La 1re Armée Française, sous le commandement du général de Lattre de Tassigny, lance une offensive dans le sud de l’Alsace en novembre 1944
- La 2e D.B. de Leclerc libère Strasbourg le 23 novembre 1944
- Le 22 janvier 1945, le général de Lattre déclenche une offensive pour libérer Colmar
Le déroulement de la bataille
La bataille de la poche de Colmar débute le 22 janvier 1945, malgré des conditions météorologiques difficiles. Le général de Lattre met en place une stratégie d’encerclement visant à libérer Colmar et à atteindre le Rhin à Brisach. La ville est contournée par le nord et l’ouest. Dans la nuit du 1er au 2 février, une manœuvre audacieuse du général Schlesser permet d’entrer dans Colmar et de libérer la ville. Les combats se poursuivent jusqu’au 9 février, totalisant vingt et un jours d’affrontements intenses.
- La bataille implique des troupes françaises et américaines
- Les conditions climatiques rendent les opérations particulièrement difficiles
- La libération de Colmar est achevée le 2 février 1945
Le bilan humain
La bataille de la poche de Colmar a entraîné de lourdes pertes humaines pour toutes les parties impliquées. Selon les estimations du 6e groupe d’armées, les forces alliées ont subi des pertes conséquentes : plus de 8 000 soldats américains et environ 16 000 soldats français. Du côté allemand, la 19e armée, sous le commandement du général Raspe, a enregistré plus de 20 000 pertes, auxquelles s’ajoutent environ 16 000 prisonniers. Ces chiffres soulignent l’intensité et la violence des combats qui se sont déroulés dans la région de Colmar pendant cette période cruciale de la fin de la guerre.
- Plus de 24 000 pertes du côté des Alliés
- Environ 36 000 pertes et prisonniers du côté allemand
- Un bilan humain qui témoigne de l’acharnement des combats
Le déroulement de la bataille
Les prémices de l’offensive
La bataille pour la libération de Colmar s’inscrit dans le cadre plus large de la campagne d’Alsace en 1944-1945. Après la libération de Strasbourg le 23 novembre 1944 par la 2e Division Blindée du général Leclerc, l’avancée des forces alliées marque un temps d’arrêt. Les Allemands parviennent à maintenir une position défensive solide autour de Colmar, créant ce qui sera appelé la « poche de Colmar ». Cette situation perdure pendant plusieurs semaines, les conditions hivernales rudes et le terrain difficile compliquant les opérations militaires.
- Création de la poche de Colmar après la libération de Strasbourg
- Résistance allemande dans des conditions hivernales difficiles
- Préparation d’une offensive alliée pour réduire la poche
L’offensive décisive
Le 22 janvier 1945, le général de Lattre de Tassigny, commandant la 1re Armée Française, lance une offensive majeure pour libérer Colmar et atteindre le Rhin. La stratégie adoptée consiste à contourner Colmar par le nord et l’ouest, encerclant ainsi les forces allemandes. Les troupes françaises et américaines progressent malgré le froid intense et la neige, confrontées à une résistance acharnée de l’ennemi. La bataille est particulièrement âpre, les Allemands défendant chaque position avec l’énergie du désespoir.
- Lancement de l’offensive le 22 janvier 1945
- Manœuvre d’encerclement de Colmar
- Progression difficile dans des conditions hivernales extrêmes
La libération de colmar
Dans la nuit du 1er au 2 février 1945, une manœuvre audacieuse du général Schlesser permet aux forces alliées d’atteindre Colmar. Les combats de rue sont intenses mais relativement brefs, les défenseurs allemands étant rapidement submergés. La libération de la ville marque un tournant décisif dans la bataille, mais ne signifie pas la fin des combats. Les opérations se poursuivent jusqu’au 9 février pour réduire complètement la poche et atteindre le Rhin. Cette victoire, obtenue au prix de lourdes pertes humaines, met fin à la présence allemande en Alsace et constitue la dernière grande bataille sur le sol français de la Seconde Guerre mondiale.
- Entrée des forces alliées dans Colmar le 2 février 1945
- Poursuite des combats jusqu’au 9 février
- Fin de l’occupation allemande en Alsace
Les conséquences et le bilan de la libération de colmar
Un impact majeur sur la fin de la seconde guerre mondiale
La libération de Colmar le 2 février 1945 marque un tournant décisif dans l’histoire de la ville et de la France. Cette date symbolise la fin de la guerre pour les Colmariens, bien que le conflit ne soit pas totalement terminé. La bataille de la poche de Colmar représente la dernière offensive sur le sol français, soulignant son importance stratégique. Les trois mois séparant la libération de Strasbourg de celle de Colmar témoignent de la résistance acharnée des forces allemandes, qui se sont défendues avec l’énergie du désespoir avant de céder finalement le territoire français.
- Dernière bataille sur le sol français
- Trois mois de résistance allemande entre Strasbourg et Colmar
- Symbole de la fin de la guerre pour les habitants
Un bilan humain et matériel conséquent
La bataille de la poche de Colmar, qui s’est déroulée dans des conditions climatiques difficiles, a eu un impact considérable en termes de pertes humaines. Le 6e groupe d’armées a estimé les pertes à plus de 8 000 pour les Américains et environ 16 000 pour les Français. Du côté allemand, la 19e armée commandée par le général Raspe a enregistré plus de 20 000 pertes, auxquelles s’ajoutent environ 16 000 prisonniers. Ces chiffres témoignent de l’intensité des combats et du prix payé pour la libération de la ville et de la région.
- Plus de 24 000 pertes du côté allié
- Environ 36 000 pertes et prisonniers allemands
- Des combats intenses dans des conditions hivernales
La préservation de la mémoire
Pour commémorer ces événements et honorer la mémoire des combattants, un musée mémorial des combats de la poche de Colmar a été créé à Turckheim. Ce lieu permet aux visiteurs de mieux comprendre les enjeux et le déroulement de cette bataille cruciale. Il constitue un témoignage important de l’histoire locale et nationale, contribuant à la transmission de la mémoire aux générations futures. Les documents, objets et témoignages exposés offrent un aperçu concret des réalités de la guerre et de la libération de Colmar.
- Musée mémorial à Turckheim
- Préservation des témoignages et artefacts de la bataille
- Transmission de la mémoire aux nouvelles générations
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